La vie après la vie by Raymond A. Moody

La vie après la vie by Raymond A. Moody

Auteur:Raymond A. Moody
La langue: fra
Format: epub
Tags: Spiritualité; et religion
Éditeur: Guy Saint-Jean Editeur
Publié: 2015-07-14T16:00:00+00:00


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NOUVELLES PERSPECTIVES SUR LA MORT

Comme on peut aisément s’y attendre, cette expérience affecte profondément les idées que l’on a pu se forger sur la mort physique, et singulièrement dans le cas de ceux qui ne s’attendaient nullement à ce que la mort comporte une suite quelconque. Que ce soit sous une forme ou sous une autre, pratiquement tous les sujets m’ont donné à entendre qu’ils n’avaient désormais plus aucune peur de la mort. Toutefois, quelques précisions sont ici nécessaires. D’abord, certaines façons de mourir sont, de toute évidence, absolument indésirables; et ensuite, aucune de ces personnes ne recherche activement la mort.

Ils sont tous convaincus qu’ils ont des tâches à remplir aussi longtemps qu’ils seront physiquement vivants, et contresigneraient les paroles de cet homme qui m’a dit: «Il va falloir que je change beaucoup de choses avant de m’en aller d’ici.» De même, ils seraient tous prêts à condamner le suicide en tant que méthode visant à retrouver les lieux qu’ils ont entrevus pendant leur «voyage». Citons quelques passages où ces diverses attitudes sont expliquées:

1. Je crois bien que cette expérience a introduit un élément nouveau dans ma vie. Je n’étais qu’un enfant quand cela m’est arrivé, j’avais à peine dix ans; mais depuis, et durant toute ma vie, j’ai gardé la conviction que la vie continue après la mort; cela ne fait pas l’ombre d’un doute pour moi, et je n’ai pas peur de mourir. Pas une seconde. J’ai vu des gens qui ont cette peur, cette terreur. J’ai toujours envie de sourire quand j’entends des gens douter qu’il y ait un audelà, ou décréter: «Après la mort, il n’y a rien.» Je pense alors intérieurement: «Ils ne savent pas.»

J’ai connu pas mal d’épreuves dans ma vie. Il m’est arrivé, dans mon travail, d’avoir le canon d’un revolver braqué sur moi et appuyé sur ma tempe; je n’en ai pas été très effrayé parce que je pensais: «Bon, si je meurs, s’ils me tuent vraiment, je sais que je continuerai à vivre quelque part ailleurs.»

2. Quand j’étais petit, j’avais peur de la mort. La nuit, je me réveillais en larmes, je piquais des crises. Mon père et ma mère se précipitaient dans ma chambre et me demandaient ce que j’avais. Je leur répondais que je ne voulais pas mourir, mais que je savais bien que c’était obligatoire; et je leur demandais s’ils connaissaient un moyen d’empêcher ça. Alors ma mère me parlait, elle disait: «Non, c’est comme ça, et nous devons tous nous faire à cette idée.» Elle ajoutait que nous nous trouverions tous un jour seuls devant la mort, et que, le moment venu, tout se passerait très bien. Et quelques années après la mort de ma mère, il m’arrivait encore d’en parler avec ma femme. Je continuais à avoir peur, je ne voulais pas mourir.

Mais depuis cette expérience, je ne crains plus la mort. Ces appréhensions se sont évanouies. Je n’éprouve plus de malaise quand j’assiste à un enterrement; j’y trouve une sorte de sérénité joyeuse, parce que je sais ce qui est arrivé au défunt.



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